Google+ combine les principaux avantages des plus importants médias sociaux (Twitter, Facebook et LinkedIn) et les intègre à son moteur de recherche, sa messagerie Gmail, sa régie publicitaire Adwords et à l’ensemble de ses outils…
En termes de webmarketing, lorsque quelqu’un clique sur le bouton +1 de Google (sur votre site internet ou dans les résultats du moteur de recherche):
- Un message du type « William Fetter, Edwin Catmull,… et John Lasseter vous suggèrent ce site » sera affiché dans les résultats de recherche. Cette « recommandation par un ami » joue un rôle certain dans le processus décisionnel de l’internaute lors de sa recherche d’un produit ou service…
- Votre site aura tendance à se positionner dans les premières positions des résultats de recherche pour l’ensemble de ses amis.
- Votre pagerank aura tendance à augmenter: le clic d’un internaute sur votre bouton +1 influencera donc directement votre position naturelle dans les résultats de recherche.
Si je pense que c’est utile? Bien sûr… Quasiment tous les internautes possèdent un profil Google, que ce soit pour un usage basique (lire leurs e-mails via Gmail, etc.) ou pour un usage plus avancé via la multitude de services proposés par le moteur (Google Adsense, Adword, Webmaster tools, trends, etc). Une fois connecté à l’un de ces derniers, l’internaute est automatiquement connecté à Google+ et a ainsi accès aux notifications de ce dernier. Notez également que Google représente 80% des recherches sur le web, son navigateur « Google Chrome » est utilisé par environ 23% des internautes mondiaux et Google possède déjà tous les outils que la compétition peine a acquérir…
Croyez-moi, Google+, même s’il n’à pas eu le succès escompté, reste un outil marketing gratuit à ne pas négliger!
Voilà qui est vraiment intéressant pour ce qui concerne un aspect important de la gestion de communauté.
N’oublions pas non plus d’autres facettes de ce métier en émergence. Je pense en particulier aux rôles de modérateur et surtout de médiateur. Au-delà des compétences techniques que réclame le community management, un bon médiateur sera par exemple en mesure de formuler une nétiquette cohérente. Il ne suffira pas là de se contenter de dupliquer et de retoucher pour la forme les standards existant déjà (cf le rfc1855), mais de les repenser rigoureusement en fonction de nombreux critères. Et ces critères sont essentiellement humains. Définir ce qui peut être dit ou ce qui doit être banni (par rapport à un public visé, un public susceptible d’être concerné, un public tout court et un public à définir par-dessus le marché) appelle à un sens critique aiguisé et à d’autres types de compétences que celles liées directement aux objets du Web.
Ton article est un excellent point de départ de ce qui pourrait être une réflexion plus large sur ce métier.
Je découvre ton blogue et ton écriture avec plaisir : chapeau Jonathan !
Bonsoir et merci François.
En effet, avant toutes choses, et bien avant de « manager » quoi que ce soit, le Community Manager doit-être un agent de liaison, un agent de relation avec la communauté web au sens large.
Tout au long de sa mission, il devrait veiller à ne pas s’éloigner de l’aspect humain du métier en tentant de gagner sans cesse de nouveaux followers, « j’aime » ou +1 sans entretenir l’essence même d’une relation durable: l’interaction, le partage humain.
Mais il s’agit d’un vaste sujet à approfondir!
Peut-être dans un prochain article?